Né musulman – Silaami

   Mes cordiales salutations à tous mes lecteurs ! Je m’appelle Zakaria. Je suis né dans une famille musulmane. Être Malais, c’est être né musulman. Notre famille a grande notoriété religieuse et politique en Malaisie. En tant que personnalité en vue d’un pays comme la Malaisie, la religion islamique était omniprésente et essentielle dans nos vies, tant sur le plan politique que traditionnel.

Une vie privilégiée

   J’ai grandi selon la tradition musulmane, et j’ai appris l’arabe, le Coran, les purifications rituelles, la prière, le jeûne, etc., mais j’ai aussi eu le privilège de beaucoup voyager dans mon enfance et de découvrir de nombreux aspects de diverses cultures et religions différentes de la mienne. Je connaissais des bouddhistes, des hindous, des juifs, des chrétiens, et je voulais découvrir quelle était la bonne religion.

  Manifestement, il ne pouvait pas y avoir un Dieu et plusieurs religions pour s’approcher de lui, parce que les enseignements des diverses religions sont souvent très contradictoires. Il était impossible qu’un seul Dieu ait donné ces dernières à l’humanité. Regardez la création ! Étudiez les lois de la physique ! Nous pouvons constater tous les jours qu’il existe un Créateur dont la sagesse, la connaissance et la logique sont stupéfiantes ! Et ce Créateur ne peut pas être aussi déconcertant et chaotique que certaines religions le prétendent.

Des occasions d’en savoir plus sur Dieu

  Je me souviens d’un évènement qui s’est produit lorsque j’avais six ans. À cause de sa position et de son rôle, mon père était souvent en voyage, et parfois, je ne le voyais pas pendant des mois. Un jour, il me manquait beaucoup et j’étais très impatient de le revoir. Soudain, je me suis dit que j’allais prier Allah pour lui demander de ramener mon père à la maison.

   Mais à ce moment-là, j’ai eu un gros problème ! Je savais comment prier en arabe après les ablutions rituelles (wudu’) mais j’ignorais comment lui adresser une requête précise. Je n’étais pas capable de lui parler d’une manière appropriée et en employant les mots justes, dans un « ordre rituel correct ».

Un Dieu distant

   Je considérais Allah comme un Dieu très distant et éloigné de moi, un Dieu saint qu’on ne pouvait atteindre qu’en connaissant sur le bout des doigts le Coran et ses commandements, en accomplissant scrupuleusement les rites de purification traditionnels dans une langue arabe impeccable, sans avoir la moindre assurance qu’il s’intéressait (même vaguement) à nos problèmes.

Ma connaissance de l’enseignement de Issa s’approfondit

   Par contre, j’ai découvert que l’enseignement de Issa est simple (mais pas simpliste) fondé sur l’amour, la justice et le pardon – et toujours prêt à accepter ceux qui sont faibles et bas-tombés. Dans mon enfance, les films chrétiens que je regardais me marquaient toujours profondément.

   Dans Quo Vadis, par exemple, les disciples de Issa étaient torturés par les Romains et ils leur pardonnaient volontairement les sévices qu’ils subissaient. Ensuite, ils étaient jetés aux lions affamés et à d’autres animaux sauvages dans les amphithéâtres. Juste avant de mourir, ils se mettaient à louer et à adorer le Seigneur.

Je fais une expérience avec Dieu

   Je sentais qu’une force inouïe les soutenait. Même s’ils mouraient, ils étaient sûrs de vivre glorieusement dans l’éternité. Cela m’impressionnait et (à cause de l’éducation musulmane que j’avais reçue) me déconcertait. J’ai décidé de prier d’une manière neutre et imploré Dieu que mon père rentre le lendemain.

   Le jour suivant, quelqu’un a frappé à la porte. Quand j’ai ouvert, j’ai vu le visage souriant de mon père, et il m’a expliqué qu’il voulait me faire une surprise en revenant à l’improviste ! J’étais fou de joie, et j’ai été convaincu que le Seigneur avait répondu à ma prière. Dès lors, j’ai su qu’il existait vraiment. Mais je ne savais pas comment faire pour « trouver le bon » !

Les contraintes de l’islam

   De retour en Malaisie, je me suis rendu compte que la culture islamique et ses lois religieuses étaient très difficiles à suivre. Au cours du Ramadan, pendant que nous jeûnions, je n’avais même pas le droit d’avaler ma salive. Quand je « lâchais un pet » après le rituel de purification et avant de prier, je devais me soumettre au rituel une fois de plus – le « wudu’ » n’était plus valable ! Si je bâillais, je devais réciter un verset du Coran afin qu’aucun démon ne pénètre dans mon corps par ma bouche.

   Je n’avais pas le droit de toucher de chien (surtout s’il était noir !) ni même de jouer avec des chiots. Je portais un collier avec des écrits religieux en arabe. Avant d’aller aux toilettes, je devais l’ôter. Et je devais observer des milliers d’autres lois, règles et commandements. J’avais si peur de faire quelque chose de travers et d’échouer que pour moi, l’islam n’avait aucun sens. Il ne m’apportait pas la moindre paix intérieure.

Ma quête dans l’Injil

   Un jour, je me suis procuré une Bible et je me suis mis à la lire et étudier l’Injil. Chaque parole touchait profondément mon cœur. J’ai appris que devant Dieu, nous sommes tous des pécheurs qui ont transgressé ses lois. Même si nous nous efforçons de les suivre, nous ne pouvons pas y parvenir, car Dieu est encore plus saint que tout ce que nous pouvons imaginer. Un seul péché dans notre vie suffit pour nous empêcher d’aller au ciel. Or, je savais que j’avais commis plus d’un péché pendant ma vie ! Mais Dieu dit aussi (Éphésiens 2.8) :

« En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »

Ma rencontre avec Dieu

  Un jour, mon père et moi sommes tombés gravement malades. Nous sommes allés consulter plusieurs médecins, mais aucun d’eux n’a été capable de diagnostiquer notre maladie. Malgré la quantité de médicaments que je prenais, je m’affaiblissais de jour en jour. J’avais déjà perdu douze kilos et je pensais être près de la mort.

   À ce moment-là, j’ai commencé à prier le Seigneur. J’ai confessé tous mes péchés et je lui ai demandé pardon. J’ai accepté le sacrifice Issa en ma faveur et j’ai réalisé qu’il était mort pour mes péchés. Je n’arrivais pas à manger, à me lever ou à faire le moindre effort physique, mais je parvenais à prier et à me préparer à me tenir devant Dieu dans l’au-delà pour y être jugé. Et je voulais absolument aller au ciel !

   Après avoir végété pendant quatre ou cinq semaines dans ma chambre sans bénéficier d’aucun soin, j’ai été hospitalisé. À ce moment-là, mon père était déjà en soins intensifs. Un matin, des membres de ma famille sont venus me réveiller pour m’apprendre qu’il venait juste de mourir…

Magie noire

   Officiellement, sa mort avait été provoquée par une crise cardiaque. Mais en fait, les médecins ne savaient pas exactement la raison de notre maladie. On murmurait que nous avions été empoisonnés ou même victimes de magie noire.

   Je crois avoir survécu selon les paroles de Marc 16.17-18 : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils pourront chasser des démons, parler de nouvelles langues, attraper des serpents, et s’ils boivent un breuvage mortel, celui-ci ne leur fera aucun mal ; ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. »

Dépression

   Quelques années plus tard, j’ai fait une dépression nerveuse, et même les psychologues ne sont pas arrivés à m’aider. Je me suis alors souvenu que Dieu est capable de nous soulager quand la situation est désespérée. Il donne aux disciples de Issa la capacité de pardonner à leurs ennemis, de l’adorer juste avant de mourir dans des amphithéâtres. Il peut guérir ceux qui boivent un poison mortel et il veut réconforter ceux qui sont déprimés.

Un moment décisif pour moi et pour toute ma famille

  À ce moment-là, ma femme m’a amené à une réunion d’un évangéliste américain. Alors, toute ma famille a adhéré avec enthousiasme à Issa. L’évangéliste m’a imposé les mains et a prié pour ma guérison : aussitôt, j’ai été rétabli, conformément à cette parole de l’Injil: « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru… Ils poseront les mains sur les malades et ceux-ci seront guéris. »

   Chers amis musulmans, vous qui êtes né musulman et qui avez grandi selon ses principes, j’ai des amis musulmans qui ont accompli le hajj et l’omra et qui ont accepté Issa Al-Masih (Jésus le Messie) comme leur Rédempteur et leur Guide pour leur vie. Ils l’ont fait après avoir été en pèlerinage au cœur même de l’islam : à la Mecque ! Aujourd’hui, ma famille et moi vivons en présence de Dieu. Il nous guide et nous savons qu’il est toujours avec nous.

   Et je veux que vous sachiez, cher lecteur musulman, que le seul vrai Dieu de la Bible sera aussi avec vous lorsque vous déciderez de suivre le droit chemin qui est Issa, qui est plus qu’un simple prophète.

Vous voulez en parler. contactez-moi sur yahyadukure@gmail.com